Deux interprétations existent concernant le nom de notre commune. Pour certains, Labège tiendrait son nom de « La Berge » puisque la ville est construite sur les berges de l’Hers. Pour d’autres, Labège serait en fait le nom d’une abbaye installée sur le territoire au Moyen Âge.
Les premières traces de vies humaines retrouvées sur le territoire labégeois datent de l’époque romaine. A cette époque, la commune est un lieu de passage entre Toulouse et Narbonne.
Au Moyen Âge, l’habitat est encore dispersé. En 1232, une première église dédiée à St. Sernin sort de terre et fait office d’annexe de la paroisse de Belberaud.
Grâce à des documents datant du XIVe siècle, on sait qu’une seigneurie existait à Labège. Elle fût achetée en 1360, avec celles de Drémil et d’Auzil, par le cardinal Hélie de Talleyrand-Périgord. Son objectif ? Assurer des revenus au collège Saint-Front à Toulouse. Le collège reste propriétaire de la seigneurie pendant quatre siècles.
Le village commence à prendre forme autour de l’église dès la fin de la Renaissance. Au XVIe siècle, grande époque du Pastel, Labège comptait deux moulins pastelliers : l’un dans un champ, l’autre près de la place au centre du village. Malheureusement, ces moulins disparurent comme une grande partie de ceux du Lauragais aux alentours 1730.
A partir des années 1960, la commune prend de l’ampleur avec la création de Labège Innopole. Cette vaste zone commerciale accueille un centre commercial, des entreprises, des bureaux et autres laboratoires. La zone résidentielle de Labège a quant à elle vu sa population augmenter régulièrement mais raisonnablement depuis les années 70.