Labège célébrait aujourd’hui le renouvellement du label « territoire bio engagé », obtenu pour la première fois il y a deux ans. Décerné par l’association interprofessionnelle INTERBIO Midi-Pyrénées, ce label récompense les communes dont la surface agricole utile comprend au moins 6 % de culture biologique. Labège en comprend 23%. Il récompense les communes dont la restauration scolaire propose au moins 20% de produits bio au menu. La restauration scolaire labégeoise en propose 22,6 %. Enfin la commune a également reçu une mention spéciale pour ses 51% d’approvisionnement sur le bassin Sud-Ouest (Région Aquitaine et Midi Pyrénées).
Ce renouvellement était l’occasion pour les invités (élus, parents, enfants) de découvrir à partir de midi un parcours ludique et pédagogique autour des installations scolaires à la découverte des potagers, des composteurs et des gestes écoresponsables inculqués chaque jour aux élèves labégeois.
La visite s’est achevée sur une note gourmande proposée par les fournisseurs bio et de proximité du restaurant scolaire.
A cette occasion, le Maire Laurent Chérubin a pris la parole pour se féliciter de ce renouvellement, entouré de certains de ses élus dont l’ancien Maire Claude Ducert et plusieurs conseillers municipaux mais aussi de Michèle Garrigues, Maire de Belberaud, Vice-Présidente du Sicoval déléguée à la Politique de l’Eau et Conseillère régionale siégeant à la Commission Agriculture, Agroalimentaire et Viticulture ainsi que de Gérard Bolet, 1er Vice-Président du Sicoval délégué à la Transition écologique et l’Environnement.
Le Maire de Labège a insisté sur la genèse du projet municipal « manger bio et autrement », initié en 2009 et développé durant ce mandat par la Commission Environnement présidée par Eric Cherdo, sous l’impulsion de Marc Prido, conseiller municipal. « Aujourd’hui, vous l’avez vu sur le parcours, la sensibilisation des élèves s’est élargie du « bien manger » au « bien trier », bien « jardiner et composter », « bien recycler ». Grâce à cette politique de sensibilisation aux grands enjeux écologiques, ces générations auront sans aucun doute une conscience « écoresponsable » bien plus aiguisée que la nôtre », a-t-il déclaré.