L’an dernier, les moustiques ont fait vivre à certains Labégeois un véritable enfer. Parfois, le moustique peut être porteur de maladie : la dengue, le chikungunya ou le paludisme qu’il transmet en piquant.C’est pourquoi en mai, la mairie va traiter les abords du Tricou ainsi que certains fossés au moyen d’un produit bio larvicide. Car c’est lorsque l’insecte est à l’état de larve que l’on peut agir sans incidence pour l’écosystème.Mais l’action municipale sera plus efficace si elle est également suivie par des gestes simples des particuliers afin de favoriser l’éradication. A votre échelle, vous pouvez lutter naturellement contre les nuisibles en agissant dès maintenant sur les points humides de votre jardin ou votre cour intérieure. La ponte se fait dans de l’eau stagnante de préférence, voire dans une flaque boueuse. Chaque ponte donne naissance à 100 voire 400 œufs qui se transforment en larves aquatiques puis en moustiques qui prennent leur envol. La pluie est donc un formidable générateur de « gîtes larvaires ».
La moindre flaque ou retenue d’eau peut être un lieu favorable de ponte et de prolifération du moustique. Veillez à éviter chez vous toute rétention d’eau (vases, bâches, gouttières non entretenues …) et couvrez les récupérateurs d’eau hermétiquement avec de la toile moustiquaire.